Ce qu’il faut savoir avant d’acquérir un poêle à bois
Le poêle à bois est un mode de chauffage intéressant pour les particuliers. Cet équipement profite notamment de l’augmentation des prix de certains combustibles, de l’amélioration du rendement énergétique des appareils et des aides financières disponibles au titre des énergies renouvelables.
Poêle à bois : un rendement excellent
Le rendement d’un équipement de chauffage combine chaleur produite et volume du combustible consommé. A ce titre, le poêle à bois atteint un score supérieur à 85 %, soit plus qu’une cheminée à foyer fermé ou à insert. L’astuce est de privilégier des modèles petits qui ont une combustion très forte, par rapport à un équipement plus imposant, mais qui serait utilisé en sous-régime vis-à-vis de sa capacité optimale.
Quelle est la puissance d’un poêle à bois ?
Si vous résidez dans un logement correctement isolé, il faut cibler les appareils offrant une puissance de 0,1 kW / m² en moyenne. Concrètement, un poêle développant une puissance de 11 kW assure le chauffage d’un espace dont la superficie peut atteindre jusqu’à 110 m². Cette mesure est également chiffrable si vous connaissez la hauteur sous plafond. Comptez alors 0,04 kW / m3. Notez que la circulation de l’air est une donnée importante, afin de répartir la chaleur produite de manière homogène.
Les matériaux et la taille du foyer
Un poêle est principalement fabriqué en acier ou en fonte. Les propriétés de ces deux matériaux sont identiques, avec un léger avantage pour la fonte qui présente une inertie plus élevée que l’acier. En ce qui concerne la dimension à prévoir pour le foyer, elle a un impact sur la taille des bûches par exemple, donc sur votre budget consacré à l’achat du combustible. Ce paramètre entre en compte également dans l’autonomie de l’âtre, évaluée entre 5 et 12 h. Il est recommandé d’attiser un feu nourri pour des petits foyers, et un feu plus ralenti pour un foyer conséquent.
Poêle à bois : focus sur la diffusion de la chaleur
Les systèmes de diffusion de la chaleur fonctionnent par convection ou par rayonnement. La première formule implique une distribution de la chaleur dans les autres pièces du logement par des conduits. Le poêle est plus réactif, chauffant plus rapidement. La seconde option produit un chauffage à température plus basse, qui circule à travers la paroi de l’appareil, les murs et le bâti. Ce procédé restitue la chaleur ensuite au lieu concerné.
Les aides financières envisageables
Grâce à un rendement énergétique très élevé, l’installation d’un poêle à bois chez soi peut permettre d’accéder à des aides financières. En faisant appel à un même professionnel certifié RGE pour l’achat et la pose de votre appareil, vous pouvez prétendre au crédit d’impôt pour la transition énergétique. Vous obtenez ainsi un rabais de 30 % sur les montants des travaux, la somme étant déduite de vos impôts. D’autres aides sont susceptibles de faciliter le financement d’une telle acquisition comme l’éco-prêt à taux zéro (les intérêts sont versés par l’état) ou la prime énergie (délivrée sous forme de chèques de quelques centaines d’euros).
Alors, n’hésitez pas à solliciter un professionnel détenant la certification RGE.
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